Alain de Kermavan
Chevalier, décède le mercredi 6 février 1263, après la fête de Sainte Agathe . C’est le premier seigneur connu de la riche maison de Carman à l’origine du château de Maillé. Dans la Chapelle de Lochrist , une dalle funéraire gravée à son nom en rappelle l’événement.
Jean Nuz (1380-1450)
Il est un cadet de l’illustre famille de Kergournadeac’h qui disait remonter au guerrier Nuz qui au 6ème siècle, aida Saint-Pol-Aurélien à délivrer le Léon du dragon de l’île de Batz. Ses armoiries (1434), scellées au fronton de la porte principale de son manoir de Luzunen, sont encore bien visibles : écu penché, dragon de l’île de Batz, étole de Saint-Pol et K MOZ le cri de guerre. Elles illustrent une des légendes traditionnelles du pays léonard.
Louis de Kermavan et Christophe son frère
Derniers héritiers mâles de la lignée de Carman ou Kermavan, seigneurs universels de la paroisse depuis au moins 1263, sont tués en duel en 1590 par le seigneur de Tournemine; la seigneurie échoit à François de Maillé époux de Claudine leur sœur.
Louis Rousseau (1787-1856)
Protecteur des dunes de Keremma. La configuration actuelle du rivage et l’originalité du paysage tiennent pour beaucoup à son travail acharné et à sa persévérance inébranlable. Contre vents et marées, pendant presque 25 ans, Louis Rousseau s’emploiera à maîtriser les éléments et à donner à la culture des terrains jugés improductifs. Loin de s’être enrichi dans ses opérations d’endiguement, il s’éteint dans sa patrie adoptive, à Keremma, le 24 septembre 1856.
Abbé Alain-Marie Inisan ( 1826-1891)
Habitué au presbytère de Plounévez après avoir été quelques temps professeur dans les côtes d’Armor. Auteur apprécié en langue bretonne, il a composé : le trou au valet (1874), la bataille de Kerguidu (1877), vie de Saint-François d’Assises. Il tient une place honorable dans l’histoire de la littérature bretonne.
Yves Le Roux (1814-1888)
Nommé peu avant 1850, garde champêtre de la commune, il conserva son poste jusqu’à son décès. La dure vie de paysan d’Yves le Roux et de sa famille a été contée par Louis Elégoët dans Ancêtres et terroirs en 1990.
Jeanne–Louise Ramonet (1910-1995)
Elle vit la Vierge pour la première fois le 15 septembre 1938 ; 70 autres apparitions se produiront jusqu’en 1965. En 1956, un petit oratoire fut construit à Kerizinen pour abriter les pélerins et en 1976, un second plus imposant est venu englober le petit. Le souvenir de Jeanne-Louise est toujours vivace pour la fête de l’Assomption, le 15 août, à l’heure du rosaire dans le grand oratoire de Kerizinen.
Abbé Jean-François Kermoal
Gradé au 248e RI, il est gravement blessé en mai 1940 ; dès septembre il reprend sa charge de directeur de l’école primaire et entre aussitôt dans la résistance. Radiotélégraphiste et agent de renseignement de premier ordre, il a contribué au sauvetage et au rapatriement de nombreux aviateurs alliés.